[Review jeux] – Trivial pursuit Harry Potter

Goûtez-moi donc ce camembert ensorcelé, vous m’en direz des nouvelles. Enfin, encore faut-il trouver les parts de fromage.

Ce soir, deux écoles s’affrontent, Corentin, 24 ans, trop jeune pour avoir lu les livres, mais fan incontesté des films. Et moi, hem… La trentaine, de la vieille école, qui les a lus en long en large et en travers, guettant même la sortie du tome 7 en anglais.
« je vais en faire qu’une bouchée de ce jeunot » que me suis-je dit. Forcément, couché sur papier, on s’imprègne à la dur de l’univers, on déchiffre les noms des sortilèges, on visualise, on… On… Enfin, on fait travailler nos méninges, pas comme ces jeunes collés à l’écran qui savourent plus rien!

Ici pas de plateau, pas de camembert. On se concentre sur l’essentiel : Répondre aux questions. mais avant, on jette un dé pour déterminer le type de question parmi 6 catégories (animaux magiques, sorts, Poudlard, personnages, magie noire et objets). Celui qui répond à 12 questions a gagné.

La magie est là et la saveur aussi, encore faut-il aimer le camembert anglais. En tout cas, force est de constater que c’est plus difficile que ça en a l’air. Enfin, pour moi! Car la nouvelle école avec son cerveau nourri aux onglets a réussi a pratiquement tout répondre en moins d’un clic de souris à boule. Quoi? Comment ça ça n’existe plus?

[Review jeux] – Harry Potter Hogwarts battle

Chaque joueur incarne un personnage d’Harry Potter et possède un paquet de 10 cartes qu’il complétera au mieux, dans l’espoir de vaincre les ennemis. A son tour, après avoir pioché 5 cartes, les actions restent simple: attaquer, se soigner ou gagner de l’or pour acheter d’autres cartes. Une fois les ennemis vaincus de la première année à Poudlard, on recommence le tout avec les nouvelles cartes et ennemis de la deuxième année, puis ainsi de suite, jusqu’à la septième. Simple.

Je n’apprécie pas particulièrement le « deck building » ni les films Harry Potter et je suis toujours méfiant quant à la qualité des jeux dérivés de licence.

C’était donc très sceptique que j’y ai joué. Et pourtant, on s’y prend au jeu: on se moque de Neville qui se retrouve tout étourdis après une mauvaise pioche, on discute stratégie, on s’émerveille quand la carte « Hagrid » arrive en soutien avec son lot d’effets bénéfiques.
Les personnages évoluent et les possibilités aussi. Et quand la partie s’arrête on reste sur sa faim, avec une envie d’y rejouer pour arriver à la fin du jeu… Il faut dire qu’on a mochement perdu contre Lucius Malefoy en deuxième année, qui s’est contenté de rire grassement en avançant ses pions dans le chemin de traverse!