[Review jeux] – Hadara

Qui a dit 7 Wonders? Le jeu se joue en 3 manches composées chacune de 5 paquets de cartes de couleurs différentes qui sont, sans surprise,

– Jaune: Revenu
– Rouge: Guerre
– Bleu: Art
– Vert: Ressource (j’avoue, petite différence)
– Violet: Joker

Grosse différence par contre: A chaque tour une roue centrale tourne pour attribuer un paquet de couleur par joueur, qui pioche et décide s’il intègre une carte a son jeu. Les paquets tournent ainsi jusqu’à la fin de la manche, puis l’on recommence avec les cartes des manches suivantes jusqu’au décompte des points, de beaucoup de points. Vraiment beaucoup.
Alors qu’à 7 Wonders on plafonne à 80 points ici on atteint allègrement les 267 points dès la première partie. Et sans compter l’or. Oui parce que comme à 7 wonders, l’or rapporte des points. J’ai beaucoup ri quand on m’a annoncé que je devais rajouter 2 points à mon total.

Concernant la mécanique du jeu, Chaque carte fait avancer un curseur de la couleur correspondante sur notre plateau individuel, ce qui permet d’augmenter ses revenus ou d’augmenter le nombre de cartes possibles en jeu, par exemple, mais aussi d’acheter des bonus lorsque le curseur atteint un certain niveau.
Le but assez standard d’accumulation de points se fait donc soit à travers la carte elle-même, soit en achetant des bonus, soit par la conquête, qui revient en fait à acheter un bonus. On va pas se fouler non plus. Tout l’enjeu est donc d’acheter les bonnes cartes qui font avancer les bon curseurs.

Bon je critique, je critique, mais bien que l’inspiration de 7 Wonders est évidente, c’est un jeu à part entière, beaucoup moins stratégique mais très plaisant quand même. Pour ma part, à chaque tour j’avais l’impression de plonger ma main dans une énorme boîte de puzzle dans l’espoir de trouver la pièce manquante. Ce qui est bien ici c’est que toute les pièces s’emboîtent forcément quelque part. On pourra lui reprocher son manque d’interaction entre joueurs, mais depuis quand les puzzles sont compétitifs? Et au final, même si l’on perd, on a la satisfaction secrète d’avoir fait le plus beau coin de ciel.